Logiciels conçus et développés en France

Comment choisir le meilleur statut juridique pour votre entreprise ?

Se lancer dans la création d’une entreprise n’est jamais chose facile. En effet, il existe tellement de composantes à intégrer que l’on se retrouve souvent avec une hésitation au moment de faire le grand saut. L’un de ces éléments est sans aucun doute le choix du statut juridique de votre entreprise. Pour vous accompagner à faire le bon choix, voici quelques conseils dans les lignes qui suivent.

Quels sont les différents statuts juridiques d'entreprise en France ?

Avant d’entrer dans les détails de notre article, il nous semble important de faire le point sur les différents statuts juridiques que l’on a en France. Voici la liste des principaux statuts de création d’entreprise dans notre pays :

  • Entreprise individuelle (EI)
  • Micro-Entreprise (régime fiscal)
  • Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
  • Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
  • Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
  • Société à responsabilité limitée (SARL)
  • Société par actions simplifiées (SAS)
  • Société anonyme (SA)
  • Société en nom collectif (SNC) = Société en commandite simple (SCS)
  • Société civile (SC)

Chacun de ces statuts présente des avantages et des inconvénients en fonction de votre situation. Certains sont plus connus que d’autres (notamment l’entreprise individuelle avec l’auto-entrepreneuriat, l’EIRL/EURL et la Société Anonyme), mais tous ont leur utilité.

Comment faire son choix pour le statut juridique le plus adapté à son projet d'entreprise ?

Faire appel à des professionnels pour élaborer votre budget prévisionnel présente plusieurs avantages. D’abord, ces experts possèdent en effet l’expertise nécessaire pour produire un budget précis et réaliste. Cela permet de gagner du temps et des ressources pour vous concentrer sur d’autres aspects de votre entreprise. Ensuite, ils apportent un regard objectif et impartial qui peut aider à repérer des tendances, des opportunités et des risques que vous pourriez avoir manqués, renforçant ainsi la crédibilité de votre budget auprès des parties prenantes externes. 

Les étapes essentielles de l'élaboration d'un budget prévisionnel

Nous aurions pu vous expliquer dans les grandes lignes les différents statuts que nous avons cités au paragraphe précédent. Cependant, nous pensons que la meilleure solution pour faire le choix du statut juridique, c’est en fonction de la situation dans laquelle vous créez votre entreprise. Ainsi, nous vous avons préparé cinq exemples, que nous pensons les plus courants.

Tester une activité

Vous souhaitez tester un business sans être certain de la réussite ? Si tel est le cas, vous pouvez choisir la micro-entreprise (auto-entreprise) : tant que vous n’encaissez pas votre premier euro, vous ne payez rien en charges et impôts ! Toutefois, vous pouvez être rapidement limité par le chiffre d’affaires et l’absence de déduction des charges. Dans cette situation, notamment quand l’entreprise grandit trop vite, on se tourne souvent vers l’entreprise individuelle, avec ou sans responsabilité limitée (cette dernière servant à protéger le patrimoine personnel de l’entrepreneur, mais demande tout de même plus de démarches administratives).

Créer une entreprise seul

A contrario, si vous souhaitez créer une entreprise seul, sans pour autant avoir à tester le business, on va plutôt se tourner vers l’EURL ou la SASU. Ces deux options permettent de protéger, une fois de plus, le patrimoine personnel de l’entrepreneur. En complément, il sera plus simple d’investir avec ces statuts, particulièrement grâce à une meilleure confiance auprès des banques lors de la demande d’emprunt (surtout pour la SASU). Bien entendu, si besoin, vous pouvez commencer par l’auto-entreprise, mais cela reste assez limité en dehors du test de l’activité et/ou des freelances.

S'associer

Pour s’associer, à deux ou plus, on oublie immédiatement la micro-entreprise ou l’entreprise individuelle. Ici, on se tourne plutôt vers la société avec des statuts comme la SARL ou la SAS. Tout dépendra ensuite de ce que vous souhaitez faire : pour une meilleure flexibilité de gestion, la SAS est le statut idéal, tout comme pour les investissements provenant de sources extérieures. A contrario, si vous souhaitez limiter votre responsabilité financière, alors la SARL ou la SCS (pour les commanditaires) sont les statuts à privilégier.

Se lancer dans un grand projet

Le grand projet immédiat est plutôt rare lors de la création d’une entreprise. Rare ne veut toutefois pas dire inexistant. Si vous êtes dans cette situation, alors deux statuts ressortent : la SAS ou la SA. On préférera généralement la SAS pour sa flexibilité de gestion et d’organisation, mais aussi sa limitation des risques pour les actionnaires. Néanmoins, le choix de la SA peut s’entendre. En effet, sa gestion est plus stricte et permet d’apporter des capitaux bien plus importants dans le projet. Si vous souhaitez partir à la recherche d’investissements importants, alors la SA est le statut le plus adapté. Enfin, dans de rares cas, un grand projet avec un seul investisseur peut se faire via la SASU, qui peut se transformer en SAS par la suite si d’autres investisseurs rejoignent le projet.

Gérer un patrimoine

Enfin, dernier cas de notre article, la gestion de patrimoine. En effet, vous pourriez avec l’envie de créer une entreprise pour gérer, par exemple, un patrimoine immobilier important. Si tel est le cas, alors quatre options s’offrent à vous. La première, c’est la société civile qui s’avère être particulièrement adaptée pour la gestion et transmission d’un patrimoine immobilier ou financier. Plusieurs actionnaires peuvent entrer dans le capital, ce qui est une excellente chose si vous souhaitez multiplier les investissements. De plus, la SC permet de transmettre facilement un patrimoine aux héritiers. Autrement, vous pouvez vous tourner vers la SCI (Société Civile Immobilière) si vous ne faites que de l’immobilier, en SCPI (Société Civile de Placements Immobilier) si le but est plutôt en gestion locative ainsi que la SCM (Société Civile de Moyens) pour les professionnels libéraux. Sinon, la meilleure solution reste tout de même la SC.

Essayez Zenfirst Tréso dès aujourd’hui avec notre essai gratuit, sans avoir à fournir votre carte bancaire ! 👉 https://app.zenfirst.fr/register

Besoin d’une démo avant de commencer ? Prenez rdv pour une démo de 30 minutes

Commencez à piloter votre trésorerie avec Zenfirst

Ajoutez votre titre ici

Par Zenfirst
VOUS AIMEZ AUSSI